« Qui n’a jamais remis au lendemain ce qu’il pourrait faire le jour même » se demande Le Monde dans un article consacré aux procrastinateurs. Mais qu’est-ce donc? « éviter de se mettre au travail; quand les prétextes les plus fallacieux pour se défiler et que finalement, le temps qui reste pour effectuer ce qu’on devait faire ne permet plus de s’en acquitter correctement. Autrement dit, quand on a tellement différé le moment de commencer à travailler qu’on pourrait tout aussi bien ne pas s’y mettre puisque l’on a mis de son côté toutes les chances d’échouer. » Pour Le Monde, tout commence au collège, pour s’accentuer au lycée (là, c’est vous).
« Mais qu’on ne s’y trompe pas; s’il remet à plus tard ce qu’il doit faire et s’il s’invente des excuses pour ne pas entreprendre une tâche, le procrastinateur n’a rien d’un fainéant (ah, certains décrochent…). Au contraire, au lieu de rester dans son lit à contempler le plafond de sa chambre ou de passer son temps à discuter avec ses copains, il noiera son stress, qui le pousse à procrastiner, dans une foule d’activités annexes qui lui serviront d’excuses. Il s’occupera de ceci, de cela, fera du sport, bricolera, s’activera tant qu’il pourra dire: » Mais comment voulez-vous que je fasse cela en plus de tout de que j’ai déjà à faire » ».
« Pas fainéant, le procrastinateur n’est pas masochiste car « un comportement ne persiste que parce qu’il, est récompensé » selon le psychologue américain B.F. Skinner. Pour Bruno Koeltz, « on vit plus facilement avec un échec futur qu’avec un échec présent ».
La solution? « Se fixer des buts atteignables pour ne pas être découragé par une tâche trop importante » (passer le bac cette année, l’avoir l’année prochaine?).
Sur la même page, juste à côté, La psychanaliste Claude Halmos crie « vive les vacances! »
à lire et à relire dans Le Monde éducation, supplément du Monde daté du Mercredi 17 juin 2009.
cbhg 
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